Pour Aristote l’acte signifie perfection. Certes la régularité de la signification des signes témoigne déjà du fait que la non contradiction est un principe premier, mais nous ne pouvons pas en déduire que toute la science est dans le langage. Mais, à la différence des sciences ne pas être en acte mais posséder la capacité réelle (pas seulement logique)de devenir en acte ceci ou cela. Elle comporte malgré tout la contrainte majeure de toute déduction : ses prémisses, qui sont « causes de la conclusion » (Seconds analytiques, I, 2,71b 20-22), doivent être « vraies et premières ou dérivées de propositions vraies et premières » (Topiques, I, 1,100a 27-29). Finalement, Aristote parle aussi de l’être en tant que véritable (l’être véritatif) et son opposé, le non-être en tant 11 novembre 201811 novembre 2018 phidalgoComments are off for this post. Aussi va-t-il revenir sur sa stratégie argumentative afin d’écarter toute accusation de ce genre. interprétation d’une rigidité maximale au principe de non-contradiction, il concluait qu’il ne peut avoir qu’un seul être parfait, sans mélange de non-être : voilà la seule réalité pour lui, Si une telle configuration se présentait malgré tout, ce ne serait plus nécessaire de le prendre en considération car, n’ayant « d’argument sur rien », il se désavouerait lui-même, en son expertise comme en son métier et finalement en son être parlant. d'elles soit toujours l'Être considéré sous un certain point de vue. C'est qu'en effet ce n'est pas pour avoir la vue que les animaux voient; mais, au contraire, ils ont la vue L’existence de tels négateurs du principe de non-contradiction témoigne de ce que la vérité et la nécessité de l’axiome ne s’imposent pas à tous. Ce qui est vraiment c’est l’être complet singulier et substantiel. (matérielle et formelle) et causes extrinsèques (efficiente et finale) qui a été généralisée surtout par la scolastique. Trois études sur la tradition des commentaires anciens à la Métaphysique d’Aristote Concetta Luna. La théologie aristotélicienne n’est ni une science particulière parmi d’autres, ce qui présuppose un objet propre, la substance suprasensible dont on déduit les propriétés ; ni la science « Il est impossible que la même chose appartienne et n’appartienne pas à la fois à la même chose et sous le même rapport14 » dit Aristote dans la Métaphysique. puissance. Karine Laborie et Lionel Cain, professeurs de philosophie. Il lui demande simplement de proférer un discours doté de signification. Aristote formule cette doctrine  en faisant recours à trois. Publication date 1840 Publisher Ébrard [etc.] Par là Aristote pose une base méthodologique importante La cause de l’être accidentel ne peut pas être le sujet dont il est le prédicat, son essence ; par conséquent, l’être C’est pourtant ce que croyait Antisthène, pour qui l’être adhérait tant à la parole que, selon lui, « il n’est pas possible de contredire » (Métaphysique, Delta, 29,1024 b33). (fix it) Keywords No keywords specified (fix it) Categories Cours sur la Métaphysique d'Aristote au département de philosophie de Nice, partie 6/6. La traduction analytique proposee ici vise d'abord a saisir ce qu'Aristote dit dans sa lettre elle veut de plus etre doctrinale, en visant d'une part ce qu'il veut dire, et en inserant, d'autre part, sa reflexion metaphysique dans l'histoire de la pensee. Si L’unité de la Métaphysique ne serait alors que celle de toute la réalité. Il lui suffit de manifester une intention signifiante et non une intention de vérité consistant à réclamer qu’on dise que quelque chose est ou n’est, est ainsi plutôt qu’autrement. l’être même, l’exister des choses. Que l'architecte produise la santé, ce n'est qu'un accident non plus Aristote cependant pense que réduire la réalité à ces façons d’être signifierait perdre de vue un autre aspect, le plus profond qui englobe toute la diversité du réel ; l’être a une signification multiple, car il y a de différentes modalités d’être, dont la fondamentale est celle de la substance : tout ce qui toutes les autres graviteront autour d’elles. Identifier les contraires détraquerait complétement le langage : le discours des contraires ne peut être que le contraire d’un discours, – qui rendrait le logos comme « ivre » (Métaphysique, gamma, 1009,3-4). Il est vrai qu'il n'est pas nécessaire de penser tout correspondance n’existe pas, on a affaire à la fausseté). En premier lieu, la substance existe diverse selon des façons d’être – les catégories – dont il est possible de définir la consistance et, en conséquence, séparer ce qui appartient à chaque étant de façon propre, par son essence, de simples mais des « structures » ou composés de principes simples. la substance, tantôt de ce qui la fait ou la produit. quelqu’un dit quelque chose et admet que ce qu’il dit a un sens déterminé, il est impossible qu’il admette en même temps le sens contraire. Or celle-ci, si elle veut se faire entendre « pour un autre » ne peut relever de l’arbitraire individuel. En plus des catégories et de la distinction entre être en acte et être en puissance, Aristote signale autres deux significations Sous le rapport du temps, voici comment l'acte est antérieur à la puissance ; c'est que l'être qui produit un autre être, identique en espèce, si ce n'est numériquement, est antérieur à cet être. La stratégie pertinente consiste à retourner contre son adversaire la seule arme qu’il connait et utilise : celle du discours. plaisir, peut bien composer quelque mets utile à la santé ; mais ce résultat ne provient point de l'art culinaire : aussi disons-nous que c'est un résultat accidentel; le cuisinier quelquefois y C’est la raison pour laquelle, dans la pure immanence de la langue, les contraires sont complémentaires. D'abord, on peut remarquer que les êtres qui sont postérieurs en génération sont, au contraire, antérieurs par l'espèce et par la Entre l’univocité et l’équivocité il y a une situation intermédiaire qui est précisément l’analogie. une substance réelle, tantôt de ce qui n'est qu'un attribut de la substance, tantôt de ce qui tend à devenir une réalité substantielle, tantôt des destructions, des négations, des propriétés de L'histoire qui suscite le plus l'imagination quand on parle d'Aristote au dix-septi me si cle est celle qui raconte que Cesare Cremonini a refus de regarder dans le t … Aristote ne demande pas à son interlocuteur de se prononcer sur ce qu’est tel ou tel étant en sorte que la proposition soit susceptible d’être reconnue vraie ou fausse. La bonne pratique du discours concerne alors le rapport entre deux « assertions » liées entre elles, à savoir celle que l’on veut transmettre et celle sur laquelle s’appuie la première : il ne faut pas que l’argument à transmettre s’appuie sur un autre qui le nie. En des principes propres au secteur de la réalité qui constitue leur objet ; mais toutes les sciences, outre leurs propres principes, en utilisent aussi d’autres plus universels, valables pour Il est une science qui considère l'Être en tant qu'Être, et qui considère en même temps toutes les conditions essentielles que l'Être peut présenter. Ajoutez que, quel que soit l'être dont il s'agit, nous ne croyons le connaître que quand nous savons, par exemple, que c'est un homme, ou que c'est du feu. Tandis que dans le Théétète1 le propre de l'activité du philosophe est de s'étonner, et c'est là son principe et son origine, et que dans le Critias2, Platon écrit qu… Ce qui est accidentel est fortuit, contingent, il ne peut pas être enfermé dans une définition ni démontré, parce qu’il n’a pas L’être en puissance et l’être en acte, on l’a déjà dit, n’ont pas une signification unique mais multiple, car cette distinction Célèbre philosophe grec. signifie pas qu’Aristote n’admette l’existence de choses vraies ou fausses, mais que la vérité ou la fausseté ne sont pas la façon primaire de l’être, mais le reflet dans la raison de ce que les Tout l’effort d’argumentation deviendrait alors inefficace : selon l’image de Chaïm Perelman, le discours s’écroulerait comme un tableau que l’on voudrait suspendre à un clou mal accroché au mur. Une telle demande, faite avec la précision requise, suppose qu’Aristote distingue clairement entre l’ordre du discours et le niveau du jugement. (fortuit) apparaît, on peut essayer de découvrir pourquoi s’est-il produit et en dernier ressort on parviendrait selon Aristote à la cause matérielle, dont l’indéter­mination permet le fortuit. porter. Dès lors, comment admettre que l’acceptation du terrain linguistique soit le remède à l’inintelligence profonde du principe, d’autant qu’une seule demande est adressée à l’interlocuteur : qu’il parle ? On pourrait essayer, il est vrai, de démontrer, sous forme de réduction à l'absurde, que ce principe est impossible. n'est que grâce à l'influence préalable d'un être qui lui-même est en acte également. Ainsi, la santé est le but de la promenade. D’autre part, loin d’être un accident du langage, l’équivocité apparaît comme son vice essentiel : « il est inévitable que plusieurs choses soient signifiées par un seul et même nom ». L’auteur, Aristote, défend que le seul but de la philosophie est le désire de ne pas rester ignorant. Face à la pensée et à son expression linguistique, la réalité se présente formalisée et philosophique qui aurait pour objet l’être en tant qu’être et ses causes et c’est dans cette recherche des causes de l’être que la théologie aurait surgi ; une théologie qui, bien qu’elle ne tantôt à ce qui l'indique, et tantôt à l'être qui peut en jouir. En règle générale, la réfutation est un raisonnement consistant à renverser la conclusion de l’adversaire à partir d’un argument qui sape l’un des siens. Addeddate 2011-06-11 01:11:11 Bookplateleaf 0008 Call number AKM-3884 Camera Canon EOS 5D Mark II cause du mouvement, et le moteur devant toujours exister antérieurement en acte. Explication du texte: Aristote, Métaphysique, Livre gamma, 1006a [10-29]. ». Aristote fut l’élève de Platon à l’égard de qui il a, par la suite, été critique. L'acte est antérieur à la puissance, sous le rapport de la génération et du temps. Dans cet extrait du livre gamma de Métaphysique, il procède de manière dialectique selon une méthode réfutative. Et alors, nous Même si cet interlocuteur ne manifeste pas l’intention de chercher et de dire la vérité comme telle, il ne peut se dérober dès lors qu’il accepte la condition même de tout discours : non pas former des propositions susceptibles d’être vraies ou fausses, mais énoncer un son vocal doué de signification. Trois études sur la tradition des commentaires anciens à la métaphysique d'Aristote / by: Luna, Concetta. Sur quelle pensée préalable une telle assurance peut-elle se fonder ? singulières ; les universaux en eux-mêmes sont des abstractions. » (De l’interprétation, 4). Nous ne saurons qu’indirectement, dans l’usage même de la communication, si ce consentement tacite est fondé. c) D’autre part, l’acte a le rôle de fin et de terminus de la puissance : toute puissance atteint sa fin et sa perfection Aristote Métaphysique Traduction (éd. Comme E. Sapir l’a mis en évidence, écouter parler suppose que l’on soit sourd à la diversité des bruits pour ne retenir de la réalité des sons que leur structure fonctionnelle extrêmement réduite (une vingtaine de phonèmes). reste. La convocation de négateurs du principe de non contradiction est la toile de fond de ce texte. Mais il faudrait tout au moins que celui qui le combattrait voulût bien Les axiomes s'appliquent à tous les êtres sans exception et non point ... d'Aristote la situation est tout autre que celle qui prevaut pour les auteurs modernes. Comment ne pas obtenir d’un sophiste qu’il dise au moins quelque chose, lui qui se prétend expert dans le maniement du dire ? Généralement, une démonstration consiste à déduire une propriété à partir de la définition d’une essence. Face aux sophistes l’on ne peut, au risque d’encourir l’accusation de pétition de principe, s’appuyer sur un jugement catégorique pour démontrer le principe qui le fonde. universelle unique, à laquelle se réduit entièrement la science de l’être en tant qu’être, c'est-à-dire l’ontologie. Il ne suffit pas de se réfugier, comme quelques-uns ont fait, dans l’hasard et la L’accidentel est causé mais on ne peut pas établir ses causes ou, tout au plus, on peut las connaître a posteriori : une fois que l’être accidentel La prémisse dialectique porte sur l’intention de signifier quelque chose et non pas sur la prétention de saisir les choses dans leur unité ou de les ressaisir dans leur diversité. Ce dernier terme, qu’Aristote reprend aux mathématiques pour en étendre l’usage, désigne l’un des éléments du syllogisme, à savoir, non pas ce qui est démontré, ni ce sur quoi porte la démonstration, mais ce à partir de quoi procède une démonstration. Aristote y développe notamment une science de l'être en tant qu'être, une ontologie et une théologie. création) qu’elle a). Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. avec la signification principale : ce qui est sain à proprement parler est le corps vivant. Comme sous l’influence de son âme, il ne peut pas ne pas le faire, il faut qu’il accède à la demande. Toutefois, un cap est franchi dès que l’on affirme l’identité des contraires à la manière d’un Héraclite, l’identité de l’être et du non-être à la manière de Gorgias ou encore que l’on soutient avec Protagoras que les choses ne sont rien d’autre que leur apparition. nouveau terme, acte, energheia, et élabore une théorie qui a été considérée par de nombreux interprètes comme l’un des noyaux centraux de sa métaphysique. possible. Non qu’une dialectique doive apprendre à utiliser le discours et à le rectifier, à penser en lui et contre lui (en partant du principe qu’il n’y a pas d’impuissance de la pensée à le transfigurer), mais que le discours lui-même, en sa dimension de signification, est déjà étayé par le Principe. Explication de texte Aristote, Métaphysique (IVème siècle av. capacité de la matière. Dès l’instant où il entre dans le jeu de la signification autrement dit où il entretient ce jeu et prétend même exceller dans ce registre, il atteste de ce que pourtant ostensiblement il récuse. Accepter le terrain de l’adversaire, c’est ainsi tirer avantage d’une pratique argumentative immanente au discours. Par ailleurs, la démonstration ne sera pas entachée de la fragilité de tout recours à l’évidence, quelle soit empirique ou noétique. Sur ce point aussi Aristote dépasse son maître Platon, pour qui « l’être vraiment être », au sens fort sont les Idées. Une énonciation, si elle veut se faire entendre dans le cadre d’une parole adressée, doit se démarquer du simple arbitraire du signe pour relever d’un conventionnalisme social sur lequel les sophistes eux-mêmes essayaient de d’exercer leur influence. Face au relativisme et au scepticisme de certains philosophes de la nature et des sophistes, représentés surtout par Héraclite surtout à s’interroger sur la substance. D’autre part, il ne servirait à rien de recourir à l’évidence noétique face à un adversaire qui pourrait la récuser et objecter que la perception noétique de la véracité du principe se heurte à des jugements tout à fait autorisés comme ceux d’Héraclite (qui professait que la contradiction est la loi du monde) ou d’Empédocle (qui n’admettait pas de sujet commun aux quatre « racines » contraires du feu et de l’eau, de l’air et de la terre). En revanche, la forme se constitue comme acte ou actualisation de la De plus, celui qui concède cela a concédé qu’il y a quelque chose de vrai sans démonstration : par conséquent, il n’est pas vrai que tout serait ainsi et non ainsi. En définitive, ces deux modalités de l’être – accidentel et véritatif – présupposent les catégories et y renvoient. Aristote, en distinguant la substance des autres catégories, établit les bases pour la division de l’être en deux domaines bien Noêl Mouloud - 1961 - Revue de Métaphysique et de Morale 66 (1/2):159 - 183. Le discours en général n’est pas directement susceptible d’être vrai ou faux, seul celui qui divise et compose sous la forme de la proposition peut l’être (ainsi par exemple la prière est un discours, mais n’est pas une proposition). s’interroger sur l’être c’est se poser la question de savoir si seulement les êtres sensibles existent ou s’il y a aussi un être suprasensible et divin, et si celui-ci est unique ou s’il y en a en puissance ne peut devenir en acte qu’en vertu de quelque chose qui est déjà en acte (un arbre ne peut pas naître s’il n’existe auparavant un autre arbre). Il relève du genre dialectique en ce sens que l’argumentation est menée dans un cadre privé à partir d’une prémisse soumise à l’approbation de l’interlocuteur. l’esprit aristotélicien, interrogeant et changeant tout au long de sa vie. Le responsable de la démonstration par réfutation est donc son contradicteur. Ce que nous voulons établir ici, c'est que tout le monde entend par la sagesse à proprement parler la connaissance des premières causes et des principes. Reste à poursuivre la réfutation et à en évaluer la teneur de vérité. de rien de sensible. La Métaphysique est un ensemble de quatorze livres écrits par Aristote réunis uniquement après sa mort. En cherchant à détruire un argument (en l’occurrence celui de l’impossibilité de la contradiction), il atteste ce qu’il est censé vouloir détruire (à savoir le principe de non-contradiction). C’est donc quelque chose de fortuit, quelque chose qui n’est pas toujours ni A nos yeux, Aristote parle d’ « arguments » et non pas de véritables assertions afin de bien distinguer l’objet de la réfutation d’une démonstration qui, supposant le principe à démontrer, tomberait dans la pétition de principe. Pour Aristote, tout ce qui se passe a une cause qui explique son origine, sa finalité et sa façon particulière de se D’autres interprètes ont considéré que la Métaphysique contiendrait non pas une seule science mais deux au moins : Celui qui nierait l’existence de la potentialité figerait la réalité L’être accidentel n’est pas facile à définir. Pour Parménide reconnaître que quelque chose « est » signifie l’opposer absolument au « non-être ». Aristote signale sa nature en se servant d’exemples, comme il le fait La différence entre l’énonciation d’une signification (bouc-cerf) et la formulation d’une proposition vraie (il n’est pas) nous apprend que le discours n’est pas une « imitation » ou même une « image » de l’être, mais seulement un « symbole » qui doit être défini comme un signe conventionnel et non pas comme l’être même. La connaissance met aussi en évidence la primauté de la Il serait déplacé et contre-productif de lui demander de porter un jugement sur le caractère non-contradictoire de quoi que ce soit puisque, de manière délibérée, il s’est fait un principe de la contradiction. LA METAPHYSIQUE (Sauf les livres 2 et 3) Livre 4, 5, 7 à 12 : Traduction de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire S’il ne parle pas ainsi que nous, s’il ne manifeste pas que ce qui agit en lui à titre de principe et de cause immanente relève bien du logos, il redescend de deux degrés dans la hiérarchie des âmes, devenant âme végétative, incapable même d’une voix. A l’inverse du jugement, qui porte la charge du vrai ou du faux (conjonction disjonctive) (408c), le logos, selon la formule du Cratyle, « chose double », est tout autant aléthés que pseudés (en sorte que posséder la vérité, c’est aussi être capable de tromper). La finesse de cette défense réside précisément dans le caractère « minimaliste » de la prémisse dialectique et la richesse des conclusions qui en sont tirées. Mais, si l’on accorde cela, il y aura démonstration, car quelque chose dès lors sera défini. La convention est certes une activité du sujet qui donne son accord, son consentement. Comment procéder quand le contradicteur dénie à la parole le pouvoir de dire l’essence comme telle ? produire : Tout ce qui se produit est produit par quelque chose. Comme que ne manqueront pas de les répertorier les sceptiques dans leurs tropes, la pétition de principe est l’un des pièges logiques dans lesquels la raison est susceptible de tomber. plus certain de tous sans contredit, et il a bien le caractère que nous lui attribuons. Après avoir soutenu qu’il suffit que le contradicteur dise quelque chose pour établir la véridicité du principe de manière réfutative, tout le propos d’Aristote consistera à démarquer avec soin la démonstration par réfutation de la démonstration scientifique afin de ne pas tomber à son tour dans le piège de la pétition de principe. changeait selon le moment du processus évolutif auquel Aristote avait écrit chacun de ses livres, voire chacune de leurs parties. père est la cause de l'enfant ; en un mot, que ce qui agit est la cause de l'acte, et que ce qui change une chose est cause du changement qu'elle subit. L’expérience enseigne qu’en plus de la possibilité d’être en acte il y a celle d’être en puissance : c'est-à-dire, etc.). Published: (2001) Paraphrase de la métaphysique d'Aristote (livre Lambda) / by: Themistius. signification, c'est-à-dire univoquement. métaphysique, dont l’objet est l’être en tant qu’être et qu’Aristote développe dans le même traité. Ce n'est pas une distinction de petite importance qu'ils « C’est, en effet, l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Ce principe unique, cette réalité unique et fondamentale qui est impliquée dans les différentes significations de l’être est, pour Aristote, la Dans l’un de ses livres de logique, les Catégories, Aristote établit les genres suprêmes auxquels peuvent être De l'explication causale dans la biologie d'Aristote. » (Eloge d’Hélène). poursuivi. En effet, « il ne faut pas croire que ce qui se passe dans les noms se passe aussi dans les choses » : ce n’est pas parce que nous nous servons des noms à la place des choses qu’il y a une ressemblance complète entre les noms et les choses. Je veux dire que, relativement à cet homme individuel qui existe actuellement, relativement à ce pain que j'ai sous les yeux, relativement à ce cheval, relativement à cet être qui voit, la